mercredi 5 décembre 2012

« Armstrong m’aura fait vivre des choses que je ne peux pas même raconter. Il s’en est même pris à mes enfants, à ma femme, à mon job avec Trek. Il voulait me détruire, et il m’aura finalement bien bousillé. Mais il est tombé, et on découvre aujourd’hui comment son système fonctionnait. »
Greg Lemond, candidat à la présidence de l’Union Cycliste Internationale. Conférence de presse, 4 décembre 2012.

samedi 17 novembre 2012

Tic et toc



« Il faut être totalement monomaniaque, obsessionnel pour devenir sportif de haut niveau. »

Olivier Adam, écrivain. L’équipe magazine, 17 novembre 2012.

mercredi 7 novembre 2012

Miroir du foot

« Contrairement aux abrutis qui disent que le foot est le reflet de la société, je pense que c’est la société qui est le reflet du foot. »
Loïck Peyron, navigateur. L’Equipe, Sport & Style, Novembre 2012

vendredi 26 octobre 2012

De l'éducation du footballeur

« Les Fourberies de Scapin, le théorème de Pythagore ou Cinquante nuances de Grey, ça ne me sert à rien dans la vie ! »
Nicolas Anelka. Le Parisien Magazine, 26 octobre 2012

vendredi 19 octobre 2012

Marche ou crève

« Si tu ouvrais ta gueule, Armstrong te mettait des bâtons dans les roues, il avait un tel pouvoir qu’il t’empêcher de gagner. Et puis s’élever contre Armstrong, cela engageait aussi toute ton équipe, tes équipiers, ton sponsor. Et après, tu avais peur de ne plus retrouver de contrat… »
Patrice Halgand, cycliste. L’équipe, 19 octobre 2012

vendredi 21 septembre 2012

Ibra n'a qu'à bien se tenir

« A mon époque, un joueur comme Zlatan Ibrahimovic ne serait pas resté dix minutes sur le terrain. des gars comme ça, un peu hautains, on ne les aimait pas trop de notre temps. »
René Llense, qui figurait parmi les pionniers du football professionnel en 1932. L'Equipe, 21 septembre 2012

jeudi 9 août 2012

Escrime de lèse-majesté

« On a envie avec le Président, de pouvoir aller voir différentes disciplines, qu'il s'agisse de la boxe, qu'il s'agisse d'aller au judo voir notre porte-drapeau, Laura Flessel. »
Valérie Fourneyron, Ministre des sports, à l'occasion de sa venue aux Jeux Olympiques de Londres. France Télévisions, 30 juillet 2012.

jeudi 21 juin 2012

Le concert, plus viril qu'un match de rugby


« Brel ? Celui-là, qu’est-ce qu’il m’a mis ! J’avais dix-huit, dix-neuf ans. Il passait à Port-la-Nouvelle. J’étais au premier rang. Il suait et postillonnait, le salaud. Qu’est-ce que j’ai pris ! »
Walter Spanghero, rugbyman mélomane. L’équipe magazine, mai 1980

mardi 29 mai 2012

Tant qu'il y aura Serena Williams

«Je n’aurais jamais voulu être un homme. J’adore le shopping, m’habiller… Si j’étais un homme, je serais gay! J’adore porter des talons et des vêtements près du corps. Et puis, j’aime les hommes!»
Serena Williams. L'équipe, 29 mai 2012

lundi 14 mai 2012

LOSC in translation

"Ça me fait chier qu'on dise que je n'aime pas Lille. Je n'aime pas le maire de Lille [Martine Aubry], ce n'est pas pareil ! Et on n'est pas dans la merde si elle est premier ministre. Je ne peux pas la voir. Mais j'aime le LOSC."
Louis Nicollin, L'équipe, 14 mai 2012

samedi 12 mai 2012

Oualtère, modèle de rugby


« Le rugby, il m’a habillé, il m’a fait un costume trois pièces. Il m’a fait un costume trois pièces. Il m’a tout donné. J’ai été applaudi, jeté, sifflé, rappelé, suspendu, blâmé, gracié. Il m’a rendu heureux. Alors cette finale, je la lui dois belle pour le remercier. »
Walter Spanghero, avant la finale d'anthologie perdue par Narbonne face à Béziers à la dernière minute de jeu. L’équipe, 22 avril 1974

jeudi 10 mai 2012

Oualtère, l'increvable


« Walter a la fâcheuse habitude de mettre les mains là où d’autres n’osent pas mettre les pieds. »
Jean Garrigue

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 « Un jour, contre le Racing, je m’explose la main sur le genou d’un mec qui avait bien vu que je n’arrivais pas sur lui pour lire le journal. Cinq fractures, j’avais l’os qui sortait. (…) Après avoir été bandé à la polyclinique, je me suis assoupi dans la voiture. Je me réveille, mon teckel bouffait mon plâtre ! L’odeur du sang ! Je finis par m’endormir. Mon poignet se met à enfler, c’était insupportable. Et ma femme, à deux heures du matin, qui n’arrivait pas à découper le plâtre au couteau électrique ! Quatrième test au Cap, en 1967, contre les springboks. J’avais une entorse à la cheville. Pour que je puisse entrer sur le terrain, on a dû me couper la chaussure en deux. (…) Qu’est-ce qu’on n’aurait pas fait pour jouer ! »
Walter Spanghero, ancien rugbyman dur au mal. L’équipe, 6 octobre 2007
 
«[La lecture ?] Au bout de 20 minutes, j’ai les yeux en feu. A la suite d’une fourchette, on a voulu me soigner. Ils m’ont séché les vaisseaux au laser. »
Walter Spanghero, rugbyman lucide et clairvoyant. L’équipe magazine, mai 1980

« La première fois que j’ai vu André Herrero avec sa troupe de « monstres » toulonnais, les Porta, Archippe, Maziska, Gay, Mouysset, Gruarin, j’avoue qu’il m’a impressionné. Ce fut pire contre Dax avec les Contis, Darbos, Darracq, Cassiède, Pachi, Lasserre (…) Il y avait le terrible Berhile. Je prends une balle en touche d’entrée et je m’échappe. Il vient à côté de moi à la touche suivante et me dit : « Ca, petit, il ne faut plus le faire. » Je l’ai refait aussitôt. Résultat : nez cassé ! »
Walter Spanghero, rugbyman filou. L’équipe, 20 août 1978

« Le 25 novembre 1967, les All Blacks nous battent 21-15 à Paris. J’en suis. Auparavant, le médecin de la FFR, le docteur Martin , m’a fait un coup terrible : j’ai une côte fêlée, il m’interroge sur ma guérison. Je lui réponds que ça va. « Ca va ? », qu’il me rétorque, et, au même moment, il m’expédie son poing à l’endroit le plus sensible, celui où j’étais touché. J’ai serré les dents, je souffrais le martyre. Pourtant, je n’ai pas bronché. Tout rassuré, il déclare qu’effectivement je peux jouer. Dès qu’il a disparu de mon horizon, j’ai failli tomber dans les pommes… »
Walter Spanghero, rugbyman fêlé. L’équipe, 19 avril 1975

« Regarde mon nez, il est tout tordu. On me l’avait déjà cassé (…) mais cette fois-là, il a explosé. Oui, explosé ! Comme une tomate. »
Walter Spanghero, rugbyman pas chochotte. L’équipe, 19 avril 1975

jeudi 3 mai 2012

En guerre et contre tout


« La véritable gangrène qui infecte la vie de nos sociétés a pour nom le football ; et le stade est intrinsèquement le lieu où mijotent les futures explosions de violence parce que les lourdes rancoeurs politiques et sociales amassées s’associent intimement au football, sont orientées par lui s’exprimant dans des chaudrons tout équipés à les recevoir, à les capter et à les amplifier jusqu’à les faire déborder dans la ville les transformant en colonnes guerrières. »
Marc Perelman, universitaire enragé. Libération, 23 novembre 2009

dimanche 29 avril 2012

Volée de revers


« Si une de mes petites filles voulait succéder à Amélie Mauresmo, je serais bien inquiet de penser qu’elle passerait son temps à taper dans une balle, à longueur de journée. Ce n’est pas un destin humain, je la plains sincèrement. »
Albert Jacquard, scientifique. L’Humanité, 5 mars 2005

mardi 24 avril 2012

La coupe aux vainqueurs

Jean Gachassin et Philippe Dintrans s'échauffent pour les auditions de la Star Ac' sous les encouragements de Jean-Pierre Garuet, Jean-Pierre Rives et Jacques Chancel.  

vendredi 20 avril 2012

La vie comme un match


« [Le match de football] fait éprouver, en un raccourci de quatre-vingt-dix minutes, toute la gamme des émotions que l’on peut ressentir dans le temps long et distendu d’une vie : la joie, la souffrance, la haine, l’angoisse, l’admiration, le sentiment d’injustice. »
Christian Bromberger, ethnologue. Football, la bagatelle la plus sérieuse du monde. Bayard, 1998

mercredi 18 avril 2012

L'avocat du rugby

Daniel Herrero nous présente le droit du rugby. Attention, le débit est vif, un minimum de concentration est requis pour la bonne compréhension de ce cours magistral.

samedi 14 avril 2012

mardi 10 avril 2012

L'homme idéal est une équipe

"L'équipe de rugby prévoit, sur quinze joueurs, huit joueurs forts et actifs, deux légers et rusés, quatre grands et rapides et un dernier, modèle de flegme et de sang-froid. C'est la proportion idéale entre les hommes."
Jean Giraudoux

vendredi 23 mars 2012

« Il y a dans le rugby quelque chose que l’on ne trouve nulle part ailleurs : l’apprentissage du droit, le juridique. Tu pousses à l’extrême de la violence, mais tu t’arrêtes, et c’est essentiel, dès que l’arbitre se manifeste. Cette maîtrise de la violence constitue le premier apprentissage du droit. Le rugby fut pour moi ma faculté de droit. Le droit impose qu’à un certain moment des relations humaines la violence soit régulée par des lois. L’arbitre est probablement le premier joueur du terrain. »
Michel Serres. L’Humanité, 8 septembre 2007

samedi 17 mars 2012

« J’adore le Parc des Princes. C’est un stade électrique. Quand on pénètre sur la pelouse, on a l’impression d’être des gladiateurs. »
Peter Winterbottom, international anglais

mardi 13 mars 2012

« Un pilier dans une mêlée, c’est comme un pilier de cathédrale. S’il s’effrite, c’est tout l’édifice qui s’effrite. »
Jean-Pierre Garuet

samedi 10 mars 2012

« S’il n’y avait pas eu la 3ème mi-temps, je ne sais pas si j’aurais eu envie de jouer les 2 premières. » 
Laurent Pardo

mardi 6 mars 2012

« Pour moi, il y a trois choses inutiles au monde, les couilles du pape, les seins d’une nonne et les paroles dites à l’arbitre au banquet d’après-match. »
Jean-Pierre Rives

samedi 3 mars 2012

French fair-play

« Les Anglais ne perdent jamais mais parfois on les bat. »
 Jean-Pierre Rives

mercredi 29 février 2012

« Le sport consiste à déléguer au corps quelques-unes des vertus les plus fortes de l’âme. »
Jean Giraudoux

mardi 28 février 2012

Rencontre à XV

« Le rugby est le seul sport dans lequel les hommes se rencontrent. Dans les autres sports, ils se croisent. »
Lucien Mias

samedi 25 février 2012

« L’Arms Park, c’est le stade du monde où l’on se sent le plus petit. »
 Jean-Pierre Rives

mardi 14 février 2012

« J’ai attendu 32 ans pour apprendre les règles du rugby. »
 Thierry Lacroix

samedi 11 février 2012

Concerto pour hommes forts

« En rugby, il y a ceux qui jouent du piano et ceux qui les déménagent. »
 Pierre Danos

mardi 7 février 2012

Sport cérébral

« Ce n’est pas parce qu’il est violent que j’aime le rugby. C’est parce qu’il est intelligent. » 
Françoise Sagan

samedi 4 février 2012

Ovale, ô désespoir!

« Il fallait être Anglais pour inventer le rugby. Qui d’autre aurait pu penser à un ballon ovale ? »
Pierre Mac Orlan

mardi 31 janvier 2012

Rugby SM

« On prend goût aux douleurs que le rugby provoque. Un match qui ne fait pas mal est un match raté. »
Walter Spanghero

lundi 30 janvier 2012

Le meilleur des échauffements

« Il m’est arrivé, avant un match, de me faire une fille dans les vestiaires et de faire un match fantastique ensuite. »
Yannick Noah. Rock & Folk, septembre 1980

vendredi 27 janvier 2012

Viande à l'étal

« Dans la mêlée du quinze de France il vaut mieux faire le boucher que le veau. »
Louis Armary

mardi 24 janvier 2012

Jus de crâne

« Le travail d'un pilier passe beaucoup par la tête »
Pascal Ondarts

vendredi 20 janvier 2012

Introduction à la vie

« Une sortie de mêlée c’est, avec le recul du temps et des images de jeunesse, une entrée dans la vie. »
Pierre Mac Orlan

mardi 17 janvier 2012

Balle au centre

« Le rugby ne vaut que par les gens qui sont là autour du ballon »
Jean-Pierre Rives. L’Equipe Magazine, 11 juillet 2009

lundi 16 janvier 2012

Entre deux chaises

« Cantona m'a un jour dit alors que je lui annonçais qu'il était remplaçant:
'On ne met pas Canto sur le banc !'
Je lui ai repondu: 'Prends une chaise et assieds-toi à côté alors ! »
Raymond Goethals

dimanche 15 janvier 2012

Pas rasoir le vélo

« [Le cyclisme] est un sport de vieux. Les mamies, quand elles m’embrassent, souvent elles piquent. »
Thomas Voeckler. L’Equipe, 13 janvier 2012

samedi 14 janvier 2012

Né dans un bar

« Ma grand-mère a tenu un bistrot pendant trente ans. Quand les mecs prennent l’apéro à 18 heures, qu’ils commencent à être un peu chargés, tu les écoutes et tu rigoles. C’est du théâtre, t’as pas besoin de mettre les "Guignols". Ouais, je suis né dans un bar. »
Philippe Lucas. Le Parisien, 16 janvier 2010

vendredi 13 janvier 2012

Du con dira-t-on

« Pendant la finale de la Coupe d’Europe remportée par l’OM en 1993, Basile Boli s’est blessé à dix minutes de la mi-temps. Depuis la tribune, j’ai dit à l’entraîneur Raymond Goethals via un talkie-walkie de ne pas le remplacer tout de suite. Un joueur s’est approché du banc et a demandé à Goethals ce qu’il attendait pour effectuer le changement. L’entraîneur lui a répondu : « C’est l’autre con là-haut qui veut pas ! » Comme il avait laissé le talkie-walkie ouvert, j’ai tout entendu. Mais c’était dit dans le stress du match. Et Boli a marqué le but victorieux trois minutes après… »
Bernard Tapie. Le Figaro Magazine, 26 juin 2010

jeudi 12 janvier 2012

Pop stars

« On était un peu les Beatles, partout où on allait, c’était la folie. A Cholet, c’était n’importe quoi, au Havre aussi… »
Tony Parker, sur ses quelques matches joués en France avec Villeurbanne pendant le lock-out de la NBA. RTL, 30 novembre 2011

mercredi 11 janvier 2012

Un rêve étrange et pénétrant

« J’ai fait un rêve dingue la nuit dernière…Je jouais en double avec Andy Roddick contre Mr T et Andy loupait tous les points et n’arrivait pas  à battre Mr T. »
Serena Williams. Twitter, 11 janvier 2012

Jeannie et la politique

« Eva Joly a appris l’écologie, elle a lu les dossiers ! Mais ce n’est pas ça être écolo ! Ecologiste, c’est dans l’âme ! Un parti écologiste, ça ne veut rien dire ! Tu n’as pas un gouvernement qui peut prendre des mesures sans tenir compte de l’environnement. Les partis écolos me fatiguent, ce sont des filiales des partis de gauche. » 

Jeannie Longo. L’Equipe Magazine, 13 août 2011

mardi 10 janvier 2012

Anus horribilis

« J’ai connu ma première sodomie arbitrale contre Clermont, en demi-finales, en 2009. Je viens de connaître ma deuxième ce soir ».

Mourad Boudjellal, président du RC Toulon, amer sur les conditions de sa défaite face à Clermont (19-25). Var Matin, 8 janvier 2012

lundi 9 janvier 2012

Jonah Lomu, le surhomme

« Lors d’un match avec Canterbury, on affrontait Wellington, où jouait Jonah Lomu. Un monstre. Il me paraissait immense… Je le voyais de puis des années à la télé. A l’époque, c’était une terreur. Sur une action, il a foncé droit sur moi. J’ai regardé mes coéquipiers pour puiser de la force. Je l’ai plaqué, il m’a traîné sur plusieurs mètres, mais j’étais heureux, parce qu’affronter Lomu ça signifiait que je jouais au meilleur niveau. »
Dan Carter. L’Equipe magazine, 10 septembre 2011

« J’en ai croisé du monde pendant mes treize saisons internationales, mais Jonah Lomu est un cas, un spécimen, une exception et même une « exception exceptionnelle ». Impossible de l’oublier quand tu as croisé son chemin sur un terrain : il éparpillait les autres, il est au-delà du souvenir. J’ai une photo chez moi. Je suis pendu à lui, j’ai une jambe qui part au-dessus de sa tête… Je me souviens très bien de ce que j’ai pensé pendant toute l’action. Je me disais : « c’est un acte d’héroïsme. Si je le fais, si j’y parviens, je suis un héros. » Je m’étais jeté sur lui, il m’emmenait quand Peter de Villiers et Olivier Brouzet ont surgi et, à nous trois, on a fini par le faire tomber. Moi, je m’étais accroché comme un drapeau. »
Fabien Galthié. L’Equipe magazine, 10 septembre 2011

samedi 7 janvier 2012

Petitement burné

« Les joueurs ont des petites couilles. Si dans mon entreprise j’ai onze gars comme ça, je mets la clef sous la porte. »

Louis Nicollin. L’Equipe,17 décembre 1998

jeudi 5 janvier 2012

La passion Fouroux

« J’ai toujours vouvoyé Jacques, jusqu’à employer des expressions sans utiliser le « vous » ou le « tu ». Jacques Fouroux nous a fait vivre notre passion dans l’excès. Il avait une capacité exceptionnelle à gérer l’instant, un peu moins à structurer un projet. C’était déroutant, mais c’était vivant. Il était capable d’aller chercher en nous ce que nous ne soupçonnions même pas. Un jour en Argentine, Jean-Pierre Garuet s’était fait une déchirure. Jacques :
« Garuche, alors ? »
« Je peux pas marcher… »
« Alors cours ! »
Et Garuet s’est mis à courir. Jacques était un magicien des mots. (…) Personne ne l’a égalé, et on ne l’égalera jamais. Jacques était un vrai généreux. Il bossait et il a ouvert le monde de l’entreprise à notre génération. C’est grâce à lui qu’on a quitté le bistrot, l’emploi à la ville, le magasin de sport. Il nous a ouverts au monde. »
Pierre Berbizier au sujet de Jacques Fouroux. L’Equipe Magazine, 27 août 2011

mercredi 4 janvier 2012

Radiographie d'un footballeur moderne

« Ce n’est plus comme avant, les joueurs se foutent des clubs, ils vont là où il y a de l’argent à prendre. Mais bon, à Montpellier on n’a pas trop à se plaindre. Ceux qui sont partis à l’étranger, ils sont où maintenant ? De vraies crêpes Suzette, j’ai même oublié leurs noms. »
Louis Nicollin. président de Montpellier. L’Equipe, 1er septembre 2008

« Les joueurs sont entrés dans l'ère de la communication lointaine via le Net ou le téléphone, mais ils ne se parlent plus. Je vois des joueurs chez moi, qui, à peine rentrés au vestiaire, vont consulter leurs SMS et n'évoquent même pas le match. »
Arsène Wenger. L'Equipe Magazine, 10 juillet 2010

mardi 3 janvier 2012

Le blues de la joueuse de tennis

« Je n'ai jamais aimé faire du sport et je n'ai jamais compris comment je suis devenue une athlète (…) Je n'aime pas m'entraîner, je n'aime pas le travail physique. Si c'est une activité qui demande à être assise ou qui inclut du shopping, je suis en revanche excellente (…) Je n'ai pas un amour fou du tennis en ce moment mais je suis là. »

Serena Williams. Conférence de presse du tournoi de Brisbane, 3 janvier 2012