vendredi 23 septembre 2011

Veni,vidi,vinqui

« Jamais un athlète n’a eu autant de pression que moi. Durant mes quinze ans de carrière, j’étais attendu à chacune de mes courses. Et ça se résumait à ça : je venais, je courais, et souvent je gagnais. »
Carl Lewis, Athlétisme. L’Equipe, 23 septembre 2011

jeudi 22 septembre 2011

Stupéfiant Noah

« Un jour où j’avais fumé de la pure, l’entraîneur est venu me voir et il m’a dit : « Tu as une pêche aujourd’hui ! » Hi ! Hi ! Hi ! Mais j’en prendrais jamais avant un match important. »

Yannick Noah. Rock & Folk, septembre 1980

mercredi 21 septembre 2011

Jeannie, l'inoxydable

[Le secret de sa longévité ?] « Une vie simple à la montagne avec une alimentation saine à base de produits biologiques comme le riz et le pain complet, des céréales et par exemple des légumes de mon jardin ou des confitures que je prépare là aussi avec des mirabelles ou des prunes de mon jardin. »
Jeannie Longo. L’Humanité, 6 octobre 1995


« J’ai peur de la dégénérescence, de la déchéance. J’ai peur de ne plus être capable de performance, d’être capable de moins de choses, de m’essouffler plus vite. »
Jeannie Longo. L’Humanité, 8 octobre 1997
(Après sa médaille d'or aux Jeux Olympiques d'Atlanta et l'idée de prendre sa retraite sportive) « Je pensais que j'aurais droit à mon champ de luzerne, mais je suis comme les ânes : tant qu'ils ne boitent pas trop bas on leur fait tirer la charrue. »
Jeannie Longo. L’Equipe, 10 août 2008

« Je n'ai pas envie de connaître la vieillesse. On arrive dans des générations où personne ne va s'occuper des autres »
Jeannie Longo. L’Equipe, 10 août 2008

« Je suis un peu comme les vieilles pierres, je ne bouge pas trop. Ca rassure les gens ».
Jeannie Longo. L’Equipe, 10 août 2008

Jeannie et Patrice (Cirelli, son mari et entaîneur)

« Je lui ai dit que je ne l’épouserai que quand je serai championne du monde sur route, ce que je ne pensais pas devenir ! En 1985, je suis devenue championne du monde et nous nous sommes mariés. »
Jeannie Longo. L’Humanité, 6 octobre 1995

« En public, Patrice ne dit pas grand-chose, les gens croient que le mène par le bout du nez. Mais quand on se retrouve entre nous, c’est un tyran. Moi, j’ai le droit de prendre des décisions sur quelques millimètres ; le cadre, c’est toujours lui qui l’a défini. »
L’équipe, 18 août 2004

« Si Patrice n’était pas là, je pense que j’aurais arrêté. C’est mon Pygmalion et mon moteur. J’avais déjà le goût de la perfection, mais il m’a donné l’esprit de compétition. Il m’a appris plein de trucs dans cette recherche de la performance. »
L’équipe magazine, 1er novembre 2008

« Je ne sais pas si c’était un coup de foudre, mais c’est lui qui m’a draguée. J’étais jolie à l’époque, complètement atypique, je portais un jean troué. J’étais différente, et Patrice, j’ai l’impression qu’il a toujours aimé les défis. »
L’équipe magazine, 1er novembre 2008

« Pourquoi je continue le vélo ? C’est un lien avec Patrice. Si j’arrête, c’est fini. »
Jeannie par Longo, Editions du Cherche Midi.

« Chacun jouit d’une certaine indépendance. Une conception que j’envisage difficilement, mais c’est ainsi. Il faut faire avec. »
Le Monde magazine, 3 juillet 2010

« J’ai gagné grâce à lui, et j’ai continué à courir si longtemps à cause de lui. Eh oui, ma longévité est aussi une affaire d’amour ! Nous faisions tout ensemble, je voulais absolument conserver ce lien avec lui. Sans la course, je savais pertinemment que ce lien serait rompu. Et maintenant que je cours beaucoup moins, c’est arrivé. Nous étions un, maintenant nous sommes un plus un, et je n’arrive pas à m’y faire. »
La Croix, 22 janvier 2011

lundi 5 septembre 2011

La parole est d'argent mais le silence est d'or

« Quand il y a conférence de presse, il faudrait mettre un sparadrap sur la bouche de Ribéry et enfermer Nasri dans sa chambre. Et sans téléphone. »

Guy Roux, réagissant aux maladresses de communication des deux joueurs français à l’occasion du match Albanie-France. L’équipe, 5 septembre 2011

Transfert de compétences

« C’est un type bien qui cultive parfaitement cette apparence de grand sage, mais il est moins lisse dans la réalité. Sur les transferts, il veut être le meilleur. Il voudra donc se montrer plus malin, voire retors, que son interlocuteur.»
Jean Louis Triaud au sujet d’Arsène Wenger. Le Monde, 4 septembre 2011