dimanche 21 mars 2010

Jeannie, la ménagère

« L’hiver, je suis chez moi où je suis une maniaque du ménage. »
Libération, 9 décembre 1986

« Je mange bio parce qu’il est prouvé que les pesticides foutent le foie en l’air et bloquent les sinus. J’ai mes carottes, mon pain complet et mon fromage de Savoie. Avant les courses, je me fais cuire un œuf organique. »
 
L’Express, 1er août 1996
 
« Si ma carrière est aussi longue, c’est parce que depuis le début je m’astreins à une hygiène de vie de plus en plus stricte. Notamment en utilisant des compléments alimentaires. Quand on est sportif ou quand on travaille dans un milieu stressant, l’alimentation doit être de qualité mais elle n’est pas suffisante pour améliorer les performances ou pour aider à lutter contre le stress. « 
Présentant les produits bio portant son nom. Le Parisien, 18 octobre 1999

« Moi, je consomme de l’artichaut, de la chicorée, du pissenlit et des suppléments alimentaires à base de plantes. »
L’Equipe, 18 août 2004

« L’odeur des lessives et des parfums me dérange. (…) Mon organisme ne supporte pas les produits chimiques. »
Journal du dimanche, 17 septembre 2006

« C'est curieux, mais je suis très marquée par les sens : l'odeur, ou des images de courses, souvent carrément négatives. Des galères sous la pluie, par exemple. Tiens, il y a le bol de Patrice [Ciprelli, son entraineur et compagnon] pour le petit déjeuner. Je l'ai acheté à Remiremont, pendant l'étoile Vosgienne, un jour où je suis arrivée avec Leontine Van Moorsel. Comme d'habitude, elle avait fait de l'anti-course. J'avais perdu. Patrice n'était pas content. Je suis sortie de la voiture. Je me suis promenée sous les arcades à Remiremont. J'aime bien la vaisselle. J'ai acheté ce bol. Eh bien! Tous les matins j'ai cette course de Remiremont en tête. »
L’Equipe, 10 août 2008

mercredi 3 mars 2010

Loulou la pudeur

« Si Montpellier est champion, je me fous à poil sur les Champs Elysées puisqu'on sera au Parc des Princes pour la dernière journée ! Ca sera compliqué, parce que je me ferai arrêter quand je serai en slip. M'enfin, c'est bien, j'irai faire un tour au poste. Ca serait sympa de montrer sa quéquette sur les Champs, non ? Surtout que je suis un play-boy, donc tout va bien.»
Louis Nicollin. Foot Hebdo, 3-9 mars 2010

mardi 2 mars 2010

De l'injustice du dopage dans le cyclisme

« Les projecteurs médiatiques, c'est à dire la morale capitalistique (celle de la loyauté comme condition de la "bonne" concurrence), couvrent les coureurs dopés d'un opprobre utile : ainsi demeurent dans l'ombre non seulement les millions de dopés anonymes qui tiennent le coup grâce aux médicaments, mais aussi le fait plus général, et partant plus discret, que le végétal, l'animal et l'humain sont assujettis à la loi de l'accélération biotechnologique. Des engrais à l'érythropoïétine, en passant par les pesticides ou les psychotropes, la plante, la bête et l'homme sont soumis à un esclavage unique : l'accroissement indéfini de leur productivité pour un capitalisme infini. »

Jean-Jacques Delfour, philosophe. L'Humanité, 29 septembre 2007