mercredi 18 mars 2009

Les bons mots de Oualtère

« J’ai dû inventer quelques expressions, en populariser d’autres. « Viril mais correct », je crois vraiment que c’est moi. « T’as compris le coup ? », c’est moi. « Mon frère Claude », c’est moi aussi. Pour la formule la plus célèbre, je vais rétablir la vérité. On me l’a attribuée parce qu’au cours d’un dîner avec Denis Lalanne et Jean Castel, je l’ai racontée. Je jouais un match corpo entre la Roque-d’Olmes et Castelnaudary. Un pilier monte un coup de poing, il explose le nez de l’autre. Au repas d’après-match, les deux types sont devant moi. Ils discutent. Et l’agressé dit : « Putain, si j’avais pas eu de nez, qu’est-ce que j’aurais pris dans la gueule ! »

« En 1973, au Parc, on rencontre la grande équipe galloise. On craint énormément l’ouvreur Phil Bennett. Je préviens Jean-Claude Skrela : « Au début, laisse-lui l’extérieur, qu’il fasse le beau. » Au bout d’un quart d’heure, je lui dis : « Stop, monte à l’extérieur ». Quand Bennett a pris l’intérieur, tout le paquet d’avants l’attendait, les bras ouverts. On l’a bien lavé à la machine. Il est sorti tout éssoré. »

« J’ai mal à un œil, il est temps que je lève le pied. On n’a jamais vu un coffre fort sur un corbillard. »

Walter Spanghero, ancien rugbyman. L’équipe, 6 octobre 2007

jeudi 12 mars 2009

Quand la petite reine s'encanaille

« Comme les coureurs aiment séduire, il n'est pas surprenant de retrouver, le soir, les filles dans leur chambre d'hôtel. Tout le monde se fait du bien...
Un coureur collectionne à peu près cinq à six filles par saison. Mais si les coureurs du peloton s'amusent - ceux, qui visent une place dans les quinze premiers du général, ne peuvent pas, eux, s'adonner à ces grivoiseries - directeurs sportifs, soigneurs et mécanos ne sont pas les derniers question cul. A chaque tour, à chaque course, c'est la même chanson... Il y a une telle concentration de "canons" qu'il est difficile de résister. je ne sais pas d'où elles viennent. Mais ces jeunes filles, surnommées "sac à dos", la "nantaise", la "Niçoise", ou la "cannoise", tournent sur toutes les courses. On les voit partout. »

Erwan Manthéour, ancien cycliste. France-Soir, 20 juillet 2000

jeudi 5 mars 2009

SDF du foot

« Je ne vis pas le football pour en faire un métier. Je préfère travailler, garder mon entreprise de ramassage. Là, je sais où j’habite. Au football, je ne sais jamais où j’habite. »

Louis Nicollin. Libération, 11 août 2001