mercredi 29 juin 2011

David Douillet et la politique

« J'ai toujours voté à droite. »
Libération, 10 mai 1997

« Je m'étais dit que puisque, dans le milieu associatif et dans celui de l'entreprise, on était toujours à un moment ou un autre bloqué par la politique, mieux valait aller vers la source. je trouvais noble de s'occuper de la vie sociale, j'avais une approche assez humaniste (...) J'en suis revenu. La politique telle qu'elle est faite en ce moment n'est pas pour des garçons comme moi. J'ai vraiment envie que la philosophie de la politique  change. Actuellement, c'est n'importe quoi. Il faut que ça redevienne quelque chose de sain. Que les gens qui s'engagent le fassent pour les autres, par pour eux. Et je parle pour tout le monde, d'un côté ou de l'autre (... Douillet en politique c'est fini?) Non. Je mets un bémol, simplement. Il reste des possibilités. Maire d'une ville, par exemple, c'est sympa. Un peu au-dessus des partis, et on intervient directement. Là, on fait de la vraie politique. Si c'est pour être noyé dans une assemblée... »
L'équipe Magazine, 4 octobre 1997

« On me cantonne à droite parce que j'ai soutenu Chirac. Il faut savoir qu'en Normandie, j'ai un copain député socialiste de la circonscription, président du conseil régional et pour qui je vote. Parce qu'il fait bien son boulot. Moi je vote pour les gens en qui je crois. Pas pour les étiquettes. je ne me considère donc ni comme un homme de droite, ni comme un homme de gauche. Je me considère comme un citoyen français qui tente d'avoir un peu de bon sens. »
Paris-Match, 5 octobre 2000

« Je suis un fils de paysans normands, rien n'a été facile et je trouve que faire remonter ce que les gens vivent au plus haut niveau, pour améliorer leur vie, je trouve que c'est beau. C'est peut-être naïf comme définition de la politique, mais c'est la mienne. »
Le Parisien, 14 septembre 2009

« Personne n'est venu me chercher, c'est moi qui me suis proposé. Cela fait plusieurs années que j'y songe et maintenant j'y suis prêt. »
Le Figaro, 5 octobre 2009

Epilogue : Après avoir été élu député de la douzième circonscription des Yvelines en 2009, l'ancien judoka est nommé secrétaire d’État chargé des Français de l'étranger le 29 juin 2011.

vendredi 10 juin 2011

Une poignée de nains

Les faits : Samir Nasri est implicitement accusé dans la biographie de William Gallas de manquer de respect vis à vis des anciens en équipe de France. Lors du match  Arsenal-Tottenham, (2-3, 20 novembre 2010) Nasri refuse de serrer la main à Gallas.


"Le livre de William, je n'en ai pas fait une affaire d'Etat. Avant sa parution, il était venu me voir pour me dire qu'il avait écrit quelque chose, sans dire de nom. On m'a donc plongé dans cette polémique. Et on en a fait toute une histoire, pour rien. Quand c'est sorti, je n'ai pas réagi, j'ai pris sur moi. Je ne voulais pas faire empirer les choses. Car avec Arsenal, on était dans une situation où il fallait rester soudés. Et puis, ce n'est pas dans ma nature de polémiquer [...] Mais demandez à Thierry (Henry) comment s'est passée cette histoire? Finalement, ce jour-là, il a récupéré sa place dans le bus alors qu'on m'a fait passer pour un bandit qui avait piqué son siège et ne voulait pas se lever. Ce n'est pas ça l'histoire! Quand j'ai eu ma première sélection, Thierry était blessé au dos, donc il n'était pas là. Quand il est revenu, j'avais pris l'habitude de prendre une place qui était d'ordinaire la sienne. Mais dès qu'il m'a dit que c'était la sienne, je me suis levé et ça s'est arrêté là".
Samir Nasri. L'équipe Magazine, 28 février 2009

"Si un jour j'écris, comme lui, mon autobiographie, j'espère avoir plus intéressant à raconter qu'une histoire de place piquée à un ancien dans le bus de l'équipe de France. Quand on pense au bus de Knysa... Un bus est un bus. Normalement, il nous amène au même endroit quelle que soit la place qu'on occupe... Contre Tottenham, j'ai refusé de serrer la main à Gallas. Il a déclaré à la presse : "c'est dommage pour lui". je ne lui serrerai pas non plus la main la prochaine fois".
Samir Nasri. L'équipe Magazine, 5 mars 2011

"Si je disais la vérité sur toute cette affaire, sur la manière dont il s'est comporté... On a essayé de me faire passer pour le vilain petit canard, mais les images montrent le contraire. je ne veux pas entretenir la polémique. Le problème, Samir Nasri le connaît. Il ne doit pas se mentir à lui même".
William Gallas. L'équipe, 6 juin 2011

vendredi 3 juin 2011

Match de légende

« Il y avait tout dans ce match. La manière dont il a tourné ; je gagne, puis je perds, puis je gagne finalement. La qualité de jeu, la ferveur du public, l’intensité des points… Et puis ce long tie-break (22 minutes) pour la première fois de l’histoire… Pour John comme pour moi, ce match a évidemment une place à part dans nos vies. On en a parlé des dizaines de fois avec John et il est clair que ce match a changé sa personnalité. Bien qu’il ait perdu, les gens le respectaient davantage après cette finale. Ca l’a donc changé en tant qu’homme et en tant que joueur. C’est LE match dont il se souviendra le plus, et toutes ses grandes victoires n’ont jamais égalé ce souvenir. On a tous les deux gagné énormément de respect dans le monde entier après cette finale. Ca a été un grand moment pour le tennis. »

Bjorn Borg, à propos de la finale qui l'a opposé à Wimbledon en 1980. L'équipe, 3 juin 2011.

mercredi 1 juin 2011

Jouissance stérile

« Les hooligans éjaculent leur colère dans les tribunes le samedi soir au lieu de s’occuper de leurs femmes. »

Jean-Pierre Mocky, cinéaste. Surface, juin-juillet 2011