dimanche 20 novembre 2011

Coke en stock

« Au tennis, il n’y a jamais de contrôle. Et quand il y en a eu un, tout le monde le savait quinze jours à l’avance. (…) Des mecs chargés, j’en vois dans tous les tournois, et de plus en plus. Ca fait chier, parce qu’on se bat pas avec les mêmes armes. Moi aussi je peux le faire si je veux absolument gagner un match, et on ne le saura jamais. Personne n’en parle, pourtant il suffit d’ouvrir les yeux ! (…) Ils prennent des amphés ou de la coke. »
Yannick Noah, Rock & Folk, septembre 1980.




«Comment une nation peut-elle du jour au lendemain dominer le sport à ce point ? (...) Aujourd'hui, le sport c'est un peu comme Astérix aux Jeux Olympiques : si tu n'as pas la potion magique, c'est difficile de gagner. Et là, on a l'impression que, comme Obélix, ils sont tombés dans la marmite. Les veinards.»
Yannick Noah, s'interrogeant sur les performances des sportifs espagnols. Le Monde, 20 novembre 2011

Maturité


« Le vrai luxe dans notre métier, c’est le temps. »
Arsène Wenger, entraîneur d’Arsenal depuis 15 ans. L’Equipe Magazine, 19 novembre 2011

samedi 12 novembre 2011

La vie de Oualtère à la ferme

« A la ferme, c’était : cassoulet, magret, viande d’un kilo et demi, un litre de rouge et un autre de blanc pour équilibrer. La carcasse, à vingt ans, elle était demandeuse. A cet âge-là, je faisais 106 kilos. Moi, j’ai les os qui pèsent beaucoup. »
Walter Spanghero, ancien rugbyman. L’équipe, 6 octobre 2007


« A la ferme, il y avait un travail énorme. Dès que je rentrais de l’école, j’allais donner un coup de main. Attention ! je n’étais pas obligé. Mais j’en avais besoin. Il fallait que je me dépense. C’était bien ! Je me rappelle : l’été, sur le tracteur, en maillot de bain, noirci par le soleil. J’étais insouciant. Tout était beau. L’un de mes meilleurs souvenirs. »
Walter Spanghero, rugbyman champêtre. L’équipe, 17 février 1973

« J’ai calculé que la famille dévorait chaque semaine environ 40kg de pommes de terre, 12kg de viande, 4kg de saucisson, 24 kg de pain, 2 kg de haricots, 2 kg de fromage, 4 douzaines d’œufs et 25 kg de fruits, sans compter 20 litres de lait et 50 de vin. »
Roméa Spanghero, maman de six rugbymen affamés. Femmes d’aujourd’hui, mai 1971