« A la ferme, c’était : cassoulet, magret, viande d’un kilo et demi, un litre de rouge et un autre de blanc pour équilibrer. La carcasse, à vingt ans, elle était demandeuse. A cet âge-là, je faisais 106 kilos. Moi, j’ai les os qui pèsent beaucoup. »
Walter Spanghero, ancien rugbyman. L’équipe, 6 octobre 2007
Walter Spanghero, ancien rugbyman. L’équipe, 6 octobre 2007
« A la ferme, il y avait un travail énorme. Dès que je
rentrais de l’école, j’allais donner un coup de main. Attention ! je
n’étais pas obligé. Mais j’en avais besoin. Il fallait que je me dépense.
C’était bien ! Je me rappelle : l’été, sur le tracteur, en maillot de
bain, noirci par le soleil. J’étais insouciant. Tout était beau. L’un de mes
meilleurs souvenirs. »
Walter Spanghero, rugbyman champêtre. L’équipe, 17 février 1973
« J’ai calculé que la famille dévorait chaque semaine
environ 40kg de pommes de terre, 12kg de viande, 4kg de saucisson, 24 kg de
pain, 2 kg de haricots, 2 kg de fromage, 4 douzaines d’œufs et 25 kg de fruits,
sans compter 20 litres de lait et 50 de vin. »
Roméa Spanghero, maman de six rugbymen affamés. Femmes
d’aujourd’hui, mai 1971
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