lundi 9 janvier 2012

Jonah Lomu, le surhomme

« Lors d’un match avec Canterbury, on affrontait Wellington, où jouait Jonah Lomu. Un monstre. Il me paraissait immense… Je le voyais de puis des années à la télé. A l’époque, c’était une terreur. Sur une action, il a foncé droit sur moi. J’ai regardé mes coéquipiers pour puiser de la force. Je l’ai plaqué, il m’a traîné sur plusieurs mètres, mais j’étais heureux, parce qu’affronter Lomu ça signifiait que je jouais au meilleur niveau. »
Dan Carter. L’Equipe magazine, 10 septembre 2011

« J’en ai croisé du monde pendant mes treize saisons internationales, mais Jonah Lomu est un cas, un spécimen, une exception et même une « exception exceptionnelle ». Impossible de l’oublier quand tu as croisé son chemin sur un terrain : il éparpillait les autres, il est au-delà du souvenir. J’ai une photo chez moi. Je suis pendu à lui, j’ai une jambe qui part au-dessus de sa tête… Je me souviens très bien de ce que j’ai pensé pendant toute l’action. Je me disais : « c’est un acte d’héroïsme. Si je le fais, si j’y parviens, je suis un héros. » Je m’étais jeté sur lui, il m’emmenait quand Peter de Villiers et Olivier Brouzet ont surgi et, à nous trois, on a fini par le faire tomber. Moi, je m’étais accroché comme un drapeau. »
Fabien Galthié. L’Equipe magazine, 10 septembre 2011

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