lundi 5 août 2013

Roulez bourré plutôt que dopé


« Mertens prenait toujours son quart de champagne, à 5 kilomètres de l’arrivée, le plus glacé possible. Anquetil, lui, en buvait parce qu’il s’emmerdait un peu dans le peloton… Avant cette mode, c’était plutôt la bière qu’on utilisait. Vingt morceaux de sucre dans le bidon, une bière fraîche dessus, et hop ! Un vrai sirop… C’était utile en cas de fringale, mais on finissait complètement beurré, le sucre multipliant l’effet de l’alcool. Et ça ne tenait que 5 kilomètres. »
Robert Chapatte, ancien coureur cycliste et journaliste. L’évènement du jeudi, 10-16 juillet 1986.

jeudi 18 juillet 2013

Un café sinon rien


« Il faut être un imbécile ou un faux-jeton pour s’imaginer qu’un cycliste professionnel qui court 235 jours par an peut tenir le coup sans stimulants. »
Jacques Anquetil, cycliste. L’équipe, 1967

mardi 2 juillet 2013

L'omerta du peloton

« [Le dopage dans le cyclisme] a complètement disparu [en 1986]. Seuls quelques fous avalent encore des amphés. C’est une fausse querelle : certes, des types ont forcé, mais on a généralisé. Le vélo s’est acquis sur ce plan-là une réputation injuste, par rapport à ce qui se passait dans les autres sports. Aux jeux Olympiques de Rome, l’entraîneur de l’équipe de France d’aviron m’avait raconté qu’il donnait des excitants à ses huit rameurs pour aligner leurs rythmes cardiaques sur le même tempo et leur permettre de mieux synchroniser leurs coups de pelle… On n’obtient pas ça avec deux cafés crème ! Les cyclistes auraient pu raconter ce qui se passait ailleurs, mais les pelotons observent sur certains points une règle de silence aussi rigoureuse que la loi du Milieu. Le type qui trahit le paye toujours. Les autres le snobent. »
Robert Chapatte, ancien coureur cycliste et journaliste. L’évènement du jeudi, 10-16 juillet 1986.

dimanche 9 juin 2013

La défaite sportive, c'est la vie



« Quand tu sauves un môme, tu te prends pour le Bon Dieu. En revanche, si l’un de tes patients meurt, tu prends une sacrée claque. En sport, tu peux accepter la défaite. A la limite, je dirai que c’est fait pour ça. Mais en médecine, c’est dur. Des fois, tu crois que tu as maîtrisé tous les paramètres et puis ça ne marche pas ».

Philippe Boisse, escrimeur et radiologue. L’équipe, 24 décembre 1983.

samedi 1 juin 2013

Ego, set et match

" Pour être un champion, il faut avoir en soi ce côté noir, impitoyable. Si vous ne l'avez pas, ce n'est même pas la peine d'imaginer devenir le meilleur joueur du monde. Votre ego doit être surdimensionné. Mais cultiver ce genre de mentalité est devenu si difficile dans ce monde soumis au politiquement correct, où l'on cherche plutôt à tuer les ego qu'à les galvaniser, qu'il n'y a pas, pour l'heure, de jeunes joueurs capables de se transformer en vrais killers."
Mats Wilander, ancien numéro un mondial de tennis. L'équipe magazine, 1er juin 2013.

lundi 27 mai 2013

Le bon coup Toulonnais

« Quand on a couché avec Miss Monde, on est content aussi avec Miss France. »
Mourad Boudjellal, président du RC Toulon, après sa victoire en coupe d’Europe et avant la finale du Top 14. Le Parisien, 27 mai 2013.

vendredi 24 mai 2013

Les marins, pas machos


« On imagine que la voile est un milieu de machos, de misogynes. Alors que les gens sont des hypersensibles qui ont tous du mal à vivre dans le monde matérialiste qu’on a à terre. Ce sont des gens qui adorent les femmes. Je ne connais aucun macho dans les gens qui naviguent. Aucun. »

Florence Arthaud. L’équipe magazine, 22 avril 1989.

mardi 21 mai 2013

La vie de champion



« Si je m’étais appliqué à vivre comme on me le conseillerait parfois, je ne serai jamais devenu un champion : je le sais, j’ai essayé ».

Jacques Anquetil. L’équipe, 29 mars 1967.

vendredi 17 mai 2013

La notion de combat au rugby



« Au rugby comme dans la vie, il y a deux combats : celui des salauds et celui des hommes. Rien n’est plus facile que d’être un beau salaud sur un terrain, de donner un coup de pied dans la tête du joueur qui est à terre. Mais il y aussi le combat d’hommes dans toute sa noblesse : un joueur de soixante kilos qui renverse et catapulte celui qui dépasse le quintal ».
Pierre Albaladejo. Libération, 17 novembre 1986.

vendredi 10 mai 2013

Les bonnes cuvées du foot

« Le foot, c’est comme le vin. Il est facile d’aimer un Manchester United-Real Madrid. Mais moi, j’ai aussi du plaisir à voir un match entre gamins de douze ans. Avec un petit cru, c’est pareil, ça peut-être formidable. »
Guy Roux. L’équipe magazine, 17 mai 2003

mercredi 8 mai 2013

Bourre-pifs et presse-burnes en mêlée



« Les Français étaient réputés pour vous prendre les couilles, vous les tordre, vous faire des fourchettes (…) En revanche dans les mêlées, on faisait partir les coups de poing pour énerver les  Français, les faire disjoncter. Comme ça, ils oubliaient de jouer au rugby. »
Will Carling, rugbyman anglais. L’équipe magazine, 23 février 2013

mardi 30 avril 2013

Le cyclisme, ça creuse



« Un homme qui court tous les jours peut manger et boire ce qu’il veut ».
Jacques Anquetil. L’équipe, 27 septembre 1966.

jeudi 18 avril 2013

Bêtes de sexe

« Autrefois taboues, beaucoup de coureurs déclarent aujourd’hui qu’ils ont besoin de relations physiques, autrement dit sexuelles. Cela dépend des comportements et des personnes. Pour certains, ils ont la nécessité d’assouvir ces besoins quotidiennement. Soit avec leurs femmes, qui viennent de plus en plus fréquemment les soirs d’étape ; soit en faisant jouer leurs charmes dans les hôtels, le soir. Parfois, c’est deux ou trois fois par semaine. Parfois moins. Ils ne s’en cachent pas. En tous les cas, il est rare de côtoyer des coureurs qui n’ont pas au moins besoin d’une relation pendant le Tour, une relation que j’appellerais « brute », un peu sauvage, sans contrôle, presque animale. »
Patrick Nédelec, Medecin sur le Tour de France. L’Humanité, 22 juillet 1993

mardi 9 avril 2013

A trouer le cul

« Si l'on veut m'accuser de me doper, ce n'est pas difficile, il suffit de regarder mes fesses, ce sont de véritables écumoires. »
Jacques Anquetil, cycliste. Le Monde, 1967

vendredi 5 avril 2013

In football veritas

« Tout ce que je sais de plus sûr à propos de la moralité et des obligations des hommes, c’est au football que je le dois. »
Albert Camus

samedi 23 février 2013

La plus belle des arènes



« Franchement, je n’ai rien vécu de plus fort dans ma vie de rugbyman que ces empoignades avec les français. Au Parc des Princes, surtout. Quel stade ! Quelle violence ! Le stade de France, ça n’a rien à voir. Aucune intensité ne se dégage de cette enceinte (…). Gagner au Parc… c’est le pied absolu. »
Will Carling, rugbyman anglais. L’équipe magazine, 23 février 2013

vendredi 22 février 2013

Racisme ordinaire

« Si je voulais porter plainte contre X pour injure raciale, je pourrais le faire n’importe où en France et je passerais mon temps dans les commissariats. »

Steeve Elana, gardien du LOSC. L’Equipe, 22 février 2013

jeudi 14 février 2013

L'art de la passe

«Mes joueurs, je les paie plus cher que mes maîtresses. Et mes maîtresses au moins, elles me régalent la chique.»
Louis Nicollin. Midi-Libre, 24 avril 2007

vendredi 18 janvier 2013

Saw VI

«Bah, je me mets à la place du président du Paris Saint-Germain qui a un budget de je ne sais pas combien, quand il voit celui de Montpellier, il doit se poignarder le cul avec une saucisse le mec. Et encore avec une saucisse, ça ne fait pas trop mal. »
Louis Nicollin, février 2010