mardi 30 août 2011

Rater le coach

« En équipe de France, tous mes coaches m’ont appris des choses. Il n’y en a pas un au-dessus des autres. Par contre, le plus mauvais, je peux te le dire, c’est Michel Gomez. Tu peux l’écrire en gros. Je n’ai jamais vu ça. »

Tony Parker. L’Equipe, 29 août 2011

dimanche 28 août 2011

Rives et Berbizier

« Rien ne sous sépare puisque nous n’avons jamais été unis. Je n’ai jamais bu un coup avec Jean-Pierre Rives. Je n’ai jamais été l’un de ses courtisans. Nous avons simplement porté le même maillot. Il ne m’a pas reconnu comme joueur, il ne m’a jamais voulu. Quand j’ai été nommé entraîneur de l’équipe de France, en 1991, il n’a cessé de me savonner la planche avec les Barbarians afin de me remplacer par Jean-Claude Skrela. (…) Rives illustre à mes yeux toute la différence qui peut exister entre la personne et le personnage. Il m’a au moins appris une chose : sans réseau, la conviction et la compétence ne suffisent pas. Il dispose d’un réseau, je n’en ai pas. Mais qu’il ne vienne surtout pas me donner de leçons de morale. »
Pierre Berbizier au sujet de Jean-Pierre Rives. L’Equipe Magazine, 27 août 2011

samedi 27 août 2011

Anthropologie

« Je suis persuadé que l’homme n’a pas forcément vocation à s’associer aux autres pour faire ce qu’il souhaite. Et la société a eu de plus en plus tendance à nous isoler, avec ses parcours et ses rétributions individuels, pour qu’on ne s’associe pas et parce que la gestion du pouvoir est plus facile. Mon métier, c’est l’inverse : comment additionner les compétences pour une performance collective. Et je ne vois pas comment tu peux associer les gens si tu ne te préoccupes pas d’eux. Alors, à partir du moment où tu as réfléchi à ce que l’autre est et que tu vas t’en servir pour faire passer ton message, il y a une forme de manipulation. Mais ce n’est pas pour baiser l’autre, ça ne serait pas viable pour moi. Je le fais dans son intérêt. »
Claude Onesta. L’Equipe magazine, 27 août 2011

lundi 15 août 2011

Jeannie, la femme

« On nous perçoit comme dans la vie, de façon purement esthétique, sans se soucier de savoir ce dont nous sommes véritablement capables à bicyclette… »
Jeannie Longo. L'Equipe magazine, 19 novembre 1983

« Il y a des filles qui se font les yeux pour courir, mais je ne pense pas que ce soit très utile d’avoir du Rimmel qui coule. Chaque chose en son temps. En compétition, j’ai juste du vernis à ongles sur les orteils ! ».
L’équipe, 3 septembre 1986

« Aujourd’hui, on a le plus souvent affaire à des mufles. Face à la concurrence des femmes, les hommes se sentent obligés de se conduire comme des coqs. La galanterie a disparu. Le plus injuste, c’est qu’on applaudit complaisamment les performances, même médiocres, d’un homme, alors qu’une femme doit accomplir un exploit pour qu’on s’intéresse à elle. Le milieu du cyclisme n’a toujours pas intégré les femmes. Le mythe des géants de la route reste fort, et on ne veut pas de naines. »
L’Express, 6 février 1997

« J’ai du mal avec certains aspects de la mentalité féminine parfois. Il y a de l’hypocrisie, de la jalousie, des coups tordus. »
L’équipe, 18 août 2004

« J’aurais pu faire ma vie de femme. De femmes d’affaires. De mère, évidemment. En 1989, lorsque j’ai arrêté, c’était quand même pour ça. »
L’équipe magazine, 1er novembre 2008
« Je n’ai pas été mère, je me sens donc maternelle avec pas mal de gens, utile. Dès qu’on se sent inutile, on perd le goût de la vie. »
L’équipe magazine, 13 août 2011

lundi 1 août 2011

Noble art vs Ultimate fighting

« Je considère la boxe comme un sport formidable, alors que l’ultimate fighting se résume à une bataille de chiffonniers qui négligent toute stratégie et toute tactique pour ne privilégier que la force et la violence. Ce n’est pas un hasard si les promoteurs de ce sport ont remplacé les cordes par une cage grillagée : ceux qui s’y exhibent sont juste bons à être enfermés ! La boxe, elle, répond à un code d’honneur, à une discipline irréprochable. »
Marvin Hagler, ancien boxeur. L’Equipe Magazine, 30 juillet 2011