jeudi 18 juillet 2013

Un café sinon rien


« Il faut être un imbécile ou un faux-jeton pour s’imaginer qu’un cycliste professionnel qui court 235 jours par an peut tenir le coup sans stimulants. »
Jacques Anquetil, cycliste. L’équipe, 1967

mardi 2 juillet 2013

L'omerta du peloton

« [Le dopage dans le cyclisme] a complètement disparu [en 1986]. Seuls quelques fous avalent encore des amphés. C’est une fausse querelle : certes, des types ont forcé, mais on a généralisé. Le vélo s’est acquis sur ce plan-là une réputation injuste, par rapport à ce qui se passait dans les autres sports. Aux jeux Olympiques de Rome, l’entraîneur de l’équipe de France d’aviron m’avait raconté qu’il donnait des excitants à ses huit rameurs pour aligner leurs rythmes cardiaques sur le même tempo et leur permettre de mieux synchroniser leurs coups de pelle… On n’obtient pas ça avec deux cafés crème ! Les cyclistes auraient pu raconter ce qui se passait ailleurs, mais les pelotons observent sur certains points une règle de silence aussi rigoureuse que la loi du Milieu. Le type qui trahit le paye toujours. Les autres le snobent. »
Robert Chapatte, ancien coureur cycliste et journaliste. L’évènement du jeudi, 10-16 juillet 1986.