mardi 6 juin 2006

Le stress de l'entraîneur

« Aucun entraîneur n’a osé jusqu’à présent de parler du stress publiquement. C’est un peu honteux. Mais 90% des entraineurs qui arrêtent de leur propre chef stoppent à cause du stress (…) Depuis que je suis entraîneur, je le subis. C’est une vraie souffrance. Une souffrance morale forte, proche, même si c’est un peu blasphématoire de le dire, de la souffrance morale d’un deuil (…) Chez moi, ça commence à peu près quand je me lève le matin de la rencontre. L’après-midi est absolument insoutenable. Et l’heure qui précède le match… Pour moi, le bonheur commence au coup d’envoi. »
Guy Roux. L’Equipe, 6 juin 2006