dimanche 13 septembre 2009

Raymond le voyou

« Joueur, j’étais un fou furieux, vicieux. On me surnommait parfois Raymond le Voyou, mais à l’époque on appelait ça du tempérament, et il n’y avait personne pour me discipliner. Aujourd’hui, je ne terminerais pas un match. Ca ne veut pas dire que j’avais raison. Il faut s’imposer, mais dans l’esprit du jeu, c’est ça l’essentiel. »
Libération, 13 mars 1996

« C'est vrai, je ne suis pas un tendre. Mais des défenseurs gentils, je n'en connais pas beaucoup. certes, il m'est arrivé de commettre des fautes spectaculaires. j'ai parfois tiré le maillot de mon adversaire. J'ai même taclé d'une manière un peu virile. je n'ai jamais cassé de jambe. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde [...]Plus le public m'insulte, mieux cela vaut. Au fond, j'aime que l'on me traite d'assassin! Cela prouve au moins que les spectateurs pensent à moi. S'il y a une chose que que je n'aimerais pas, c'est de passer inaperçu. »
France-Soir, 3 avril 1979