vendredi 21 août 2009

Canto et ses inimitiés

« Je ne jouerai plus en équipe de France tant qu’Henri Michel sera à sa tête (…) Un jour, je serai tellement fort qu’il faudra choisir entre lui et moi (…) Je souhaite qu’on s’aperçoive rapidement qu’il est l’un des plus incompétents sélectionneurs mondiaux. (...) Je viens de lire ce que Mickey Rourke a déclaré à propos des Oscars d’Hollywood : « Celui qui s’occupe de ça est un sac à merde ». Je ne suis pas loin de penser qu’Henri Michel en est un lui aussi. » 
Eté 1988

« Tapie est un grand manipulateur. Il fait partie des personnes qui me font vraiment désespérer de tout rapport à un pays que j’aime : la France. Mais il n’y a pas que lui. Tous les politiciens, tous ces gens qui me font haïr un pays qui mériterait d’être adoré. »
Onze mondial, avril 1992

« Si ça ne tenait qu’à moi, je vous pisserais au cul à tous [les journalistes]. »
Conférence de presse avant le match Slovaquie-France, septembre 1994

« Dans le football, j’ai connu beaucoup de familles, mais infidèles. » 
L’équipe, novembre 94

« Je dis plutôt que c’est Domenech qui a fait perdre la Finale de la Coupe du Monde [2006]. Parce que, d’entrée de 2ème mi-temps, les Italiens ont catégoriquement refusé d’attaquer. Il aurait fallu faire entrer un attaquant. »
L’équipe magazine, 28 avril 2007

« Le hooligan qui m’a dit « fils de pute de Français »… je l’avais entendu 50 milliards d’autres fois. Ce jour-là, je n’ai pas réagi comme les autres fois. Pourquoi ? Moi-même, je n’ai jamais trouvé de réponse à ça. »
L’équipe magazine, 28 avril 2007

« Deschamps et Desailly, ce ne sont pas des hommes. Ce qu’il y a de plus grave, c’est qu’il y a des mecs qui ont gagné à côté d’eux et qui les méprisent autant que moi. »
L’équipe magazine, 28 avril 2007



« Je me souviens d’un match face à Liverpool où Eric et Neil Ruddock – un dur celui-là – s’étaient attrapés sur le terrain. Eric avait prévenu Neil qu’il l’attendrait pour une explication entre hommes « dans le tunnel, à la fin du match ». Une fois la rencontre achevée, Ruddock a dû faire au moins trois tours d’honneur et passer 10 minutes à saluer les fans des Reds… Mais Eric l’attendait. Ruddock le savait. Et moi, en bas, j’essayais de pousser Eric dans le vestiaire. Bordel ! C’était un dur ! »
Alex Ferguson, entraîneur de Manchester United. L’équipe magazine, 28 avril 2007