jeudi 20 novembre 2014

lundi 5 août 2013

Roulez bourré plutôt que dopé


« Mertens prenait toujours son quart de champagne, à 5 kilomètres de l’arrivée, le plus glacé possible. Anquetil, lui, en buvait parce qu’il s’emmerdait un peu dans le peloton… Avant cette mode, c’était plutôt la bière qu’on utilisait. Vingt morceaux de sucre dans le bidon, une bière fraîche dessus, et hop ! Un vrai sirop… C’était utile en cas de fringale, mais on finissait complètement beurré, le sucre multipliant l’effet de l’alcool. Et ça ne tenait que 5 kilomètres. »
Robert Chapatte, ancien coureur cycliste et journaliste. L’évènement du jeudi, 10-16 juillet 1986.

jeudi 18 juillet 2013

Un café sinon rien


« Il faut être un imbécile ou un faux-jeton pour s’imaginer qu’un cycliste professionnel qui court 235 jours par an peut tenir le coup sans stimulants. »
Jacques Anquetil, cycliste. L’équipe, 1967

mardi 2 juillet 2013

L'omerta du peloton

« [Le dopage dans le cyclisme] a complètement disparu [en 1986]. Seuls quelques fous avalent encore des amphés. C’est une fausse querelle : certes, des types ont forcé, mais on a généralisé. Le vélo s’est acquis sur ce plan-là une réputation injuste, par rapport à ce qui se passait dans les autres sports. Aux jeux Olympiques de Rome, l’entraîneur de l’équipe de France d’aviron m’avait raconté qu’il donnait des excitants à ses huit rameurs pour aligner leurs rythmes cardiaques sur le même tempo et leur permettre de mieux synchroniser leurs coups de pelle… On n’obtient pas ça avec deux cafés crème ! Les cyclistes auraient pu raconter ce qui se passait ailleurs, mais les pelotons observent sur certains points une règle de silence aussi rigoureuse que la loi du Milieu. Le type qui trahit le paye toujours. Les autres le snobent. »
Robert Chapatte, ancien coureur cycliste et journaliste. L’évènement du jeudi, 10-16 juillet 1986.

dimanche 9 juin 2013

La défaite sportive, c'est la vie



« Quand tu sauves un môme, tu te prends pour le Bon Dieu. En revanche, si l’un de tes patients meurt, tu prends une sacrée claque. En sport, tu peux accepter la défaite. A la limite, je dirai que c’est fait pour ça. Mais en médecine, c’est dur. Des fois, tu crois que tu as maîtrisé tous les paramètres et puis ça ne marche pas ».

Philippe Boisse, escrimeur et radiologue. L’équipe, 24 décembre 1983.

samedi 1 juin 2013

Ego, set et match

" Pour être un champion, il faut avoir en soi ce côté noir, impitoyable. Si vous ne l'avez pas, ce n'est même pas la peine d'imaginer devenir le meilleur joueur du monde. Votre ego doit être surdimensionné. Mais cultiver ce genre de mentalité est devenu si difficile dans ce monde soumis au politiquement correct, où l'on cherche plutôt à tuer les ego qu'à les galvaniser, qu'il n'y a pas, pour l'heure, de jeunes joueurs capables de se transformer en vrais killers."
Mats Wilander, ancien numéro un mondial de tennis. L'équipe magazine, 1er juin 2013.