mardi 29 mai 2012

Tant qu'il y aura Serena Williams

«Je n’aurais jamais voulu être un homme. J’adore le shopping, m’habiller… Si j’étais un homme, je serais gay! J’adore porter des talons et des vêtements près du corps. Et puis, j’aime les hommes!»
Serena Williams. L'équipe, 29 mai 2012

lundi 14 mai 2012

LOSC in translation

"Ça me fait chier qu'on dise que je n'aime pas Lille. Je n'aime pas le maire de Lille [Martine Aubry], ce n'est pas pareil ! Et on n'est pas dans la merde si elle est premier ministre. Je ne peux pas la voir. Mais j'aime le LOSC."
Louis Nicollin, L'équipe, 14 mai 2012

samedi 12 mai 2012

Oualtère, modèle de rugby


« Le rugby, il m’a habillé, il m’a fait un costume trois pièces. Il m’a fait un costume trois pièces. Il m’a tout donné. J’ai été applaudi, jeté, sifflé, rappelé, suspendu, blâmé, gracié. Il m’a rendu heureux. Alors cette finale, je la lui dois belle pour le remercier. »
Walter Spanghero, avant la finale d'anthologie perdue par Narbonne face à Béziers à la dernière minute de jeu. L’équipe, 22 avril 1974

jeudi 10 mai 2012

Oualtère, l'increvable


« Walter a la fâcheuse habitude de mettre les mains là où d’autres n’osent pas mettre les pieds. »
Jean Garrigue

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 « Un jour, contre le Racing, je m’explose la main sur le genou d’un mec qui avait bien vu que je n’arrivais pas sur lui pour lire le journal. Cinq fractures, j’avais l’os qui sortait. (…) Après avoir été bandé à la polyclinique, je me suis assoupi dans la voiture. Je me réveille, mon teckel bouffait mon plâtre ! L’odeur du sang ! Je finis par m’endormir. Mon poignet se met à enfler, c’était insupportable. Et ma femme, à deux heures du matin, qui n’arrivait pas à découper le plâtre au couteau électrique ! Quatrième test au Cap, en 1967, contre les springboks. J’avais une entorse à la cheville. Pour que je puisse entrer sur le terrain, on a dû me couper la chaussure en deux. (…) Qu’est-ce qu’on n’aurait pas fait pour jouer ! »
Walter Spanghero, ancien rugbyman dur au mal. L’équipe, 6 octobre 2007
 
«[La lecture ?] Au bout de 20 minutes, j’ai les yeux en feu. A la suite d’une fourchette, on a voulu me soigner. Ils m’ont séché les vaisseaux au laser. »
Walter Spanghero, rugbyman lucide et clairvoyant. L’équipe magazine, mai 1980

« La première fois que j’ai vu André Herrero avec sa troupe de « monstres » toulonnais, les Porta, Archippe, Maziska, Gay, Mouysset, Gruarin, j’avoue qu’il m’a impressionné. Ce fut pire contre Dax avec les Contis, Darbos, Darracq, Cassiède, Pachi, Lasserre (…) Il y avait le terrible Berhile. Je prends une balle en touche d’entrée et je m’échappe. Il vient à côté de moi à la touche suivante et me dit : « Ca, petit, il ne faut plus le faire. » Je l’ai refait aussitôt. Résultat : nez cassé ! »
Walter Spanghero, rugbyman filou. L’équipe, 20 août 1978

« Le 25 novembre 1967, les All Blacks nous battent 21-15 à Paris. J’en suis. Auparavant, le médecin de la FFR, le docteur Martin , m’a fait un coup terrible : j’ai une côte fêlée, il m’interroge sur ma guérison. Je lui réponds que ça va. « Ca va ? », qu’il me rétorque, et, au même moment, il m’expédie son poing à l’endroit le plus sensible, celui où j’étais touché. J’ai serré les dents, je souffrais le martyre. Pourtant, je n’ai pas bronché. Tout rassuré, il déclare qu’effectivement je peux jouer. Dès qu’il a disparu de mon horizon, j’ai failli tomber dans les pommes… »
Walter Spanghero, rugbyman fêlé. L’équipe, 19 avril 1975

« Regarde mon nez, il est tout tordu. On me l’avait déjà cassé (…) mais cette fois-là, il a explosé. Oui, explosé ! Comme une tomate. »
Walter Spanghero, rugbyman pas chochotte. L’équipe, 19 avril 1975

jeudi 3 mai 2012

En guerre et contre tout


« La véritable gangrène qui infecte la vie de nos sociétés a pour nom le football ; et le stade est intrinsèquement le lieu où mijotent les futures explosions de violence parce que les lourdes rancoeurs politiques et sociales amassées s’associent intimement au football, sont orientées par lui s’exprimant dans des chaudrons tout équipés à les recevoir, à les capter et à les amplifier jusqu’à les faire déborder dans la ville les transformant en colonnes guerrières. »
Marc Perelman, universitaire enragé. Libération, 23 novembre 2009