lundi 15 septembre 2008

Nicollinades

« Si je n’avais pas peur qu’on me traite de pédé, je dirais qu’entre Michel Mézy (ancien entraîneur de Montpellier) et moi, c’est une histoire d’amour. »


« Le football a toujours constitué une passion, c’était ma maîtresse en quelque sorte. Je donnais sans compter. Je bandais pour les joueurs. J’ai eu deux garçons ; mon club, c’était un peu ma fille. Il ne fallait pas y toucher, j’insultais les arbitres, j’étais un con fini, un mauvais type qui n’aimait pas la défaite (…) Maintenant, il faut faire du business avec le football (…) A mon avis, je ne suis pas fait pour le business dans le ballon. »
Louis Nicollin. L’Humanité, 25 mars 2000

« Ce n’est plus comme avant, les joueurs se foutent des clubs, ils vont là où il y a de l’argent à prendre. Mais bon, à Montpellier on n’a pas trop à se plaindre. Ceux qui sont partis à l’étranger, ils sont où maintenant ? De vraies crêpes Suzette, j’ai même oublié leurs noms. »
Louis Nicollin. L’Equipe, 6 septembre 1988
Louis Nicollin, président de Montpellier. L’Equipe, 1er septembre 2008

dimanche 7 septembre 2008

Trézégol


« Lui, c’est « donnez-moi ! Donnez-moi ! »  des ballons de but, de la considération, de l’argent de la gloire. C’est un buteur, un vrai, un égoïste. Il dépend des autres, mais il joue d’abord pour lui. Lors d’un match capital contre l’Italie, qu’il devait livrer avec les Espoirs pour la qualification aux Jeux de Sydney, il s’est fait porter pâle alors qu’il était parfaitement capable de tenir sa place. Simplement, il savait que lui n’irait pas aux JO, qu’il serait à l’Euro, alors il a vite oublié les potes. Il les a plantés. Sans remords. »
Raymond Domenech. L’équipe Magazine, 9 décembre 2000



« Il représente deux moments très importants. Son but en finale de l’Euro 2000 a fait pleurer toute l’Italie. En 2006, il nous donne la Coupe du monde en ratant son tir au but en finale. Il a ainsi offert deux émotions très différentes à l’Italie. Il laissera donc une trace à vie. Le moment venu, la Juve ne devra pas chercher à recruter un autre Trézéguet. La copie ne vaudra jamais l’original. Il n’y aura qu’un seul Trézéguet dans l’histoire du football ».
Roberto Bettega, ancien attaquant et vice-président de la Juve (1994-2006). L'équipe, 30 août 2008

lundi 1 septembre 2008

Partiriez-vous en vacances avec Fabien Barthez?

« Le seul Bleu qui me soit plutôt antipathique, c'est Barthez. Il lui arrive de cracher sur des arbitres. Il hésite à jouer en Israël parce que, dit-il, c'est trop dangereux. Et lorsque Marseille perd la Coupe de France, il ne va pas, comme ses coéquipiers, recevoir sa médaille de finaliste. Je n'aime ni les joueurs ni les supporters qui oublient que le football est un jeu. »

Alain Finkielkraut, philosophe. Le Nouvel Observateur, 1er juin 2006