samedi 26 juin 2010

Footu

« Le football d’aujourd’hui suscite une mentalité de mercenaires. Ils [les joueurs] ne sont plus marqués par la culture de leur football national. L’équipe de France a de bons joueurs, mais elle n’a aucune cohérence parce qu’ils portent tous l’empreinte de footballs différents. »
Bernard Tapie. Le Figaro Magazine, 26 juin 2010

dimanche 20 juin 2010

Des français motivés pour le Mondial 2010

" Les jeunes me respectent pour mes performances en club. Elles me permettent de donner des conseils et d’être écouté. J’ai toujours été un homme de vestiaires. Au début, j’étais celui qui détendait l’atmosphère. Maintenant ; je suis plus sur le créneau de la maturité".
Patrice Evra. Figaro, 10 novembre 2009

"Nous avons besoin d'un "ralliement" au niveau français, d'une foi collective. On aura besoin des médias pour raconter la belle histoire. Mais aussi d'en finir avec les manipulations à tous les niveaux. je pense aux anciens de 98 qui voulaient la tête de Raymond après l'Euro. Ils n'ont pas été bons, ni constructifs. Je pense aussi à certains membres de la FFF qui voudraient un jour être président de la fédération et ont eu, pendant deux ans, des stratégies individuelles. Ces gens-là ont balancé des infos dans la presse et ont nui à Raymond dans la démarche de qualification. [...] Escalettes a soutenu Domenech à sa manière, il a tenu, mais il a vacillé. Mais ça devait être très dur pour lui car des gens voulaient sa place. Je ne connais pas leur nom, mais s'ils se reconnaissent, qu'ils dégagent! Ils n'ont plus rien à faire avec nous. Et surtout pas venir en Afrique du Sud pour lever les bras quand on aura gagné. Ils ne font pas partie du ralliement".
Robert Duverne, préparateur physique de l'équipe de France. L'équipe magazine, 21 novembre 2009

"Moi je crois en cette équipe et je vais à cette coupe du monde pour la gagner, pas pour faire un safari".
Patrice Evra. La Tribune, 20 mai 2010

"Je ne vais pas au Mondial pour faire le ridicule".
Eric Abdidal. So foot, Juin 2010

"Je crois en nos possibilités de soulever le trophée. Le plus important, c’est l’état d’esprit. Il faut surtout ne pas se pourrir de l’intérieur et faire abstraction des mauvaises choses qui se disent autour de nous. L’entraîneur est assez intelligent pour ne pas nous mettre la presse à disposition. Mais avec internet… on s’informe un peu".
Eric Abidal. Figaro, 7 juin 2010

Epilogue : Faillite sportive, grève de l'entraînement, joueurs frondeurs... L'équipe de France aura cumulé les impairs pendant cette coupe du monde de football en Afrique du sud, ne respectant en rien les belles paroles formulées avant la compétition.

samedi 19 juin 2010

Les relations entre Nicolas Anelka et le sélectionneur de l'équipe de France?

« Il a besoin d’être sur des rails, il ne peut qu’aller tout droit, à fond. Mais il se décourage vite. Il paraît tout le temps agressé, il se réfugie derrière son visage comme s’il s’en servait de paravent. Il rend les autres heureux dès qu’il sourit. Il sourit peu, et seulement à ceux qu’il aime. »
Raymond Domenech, alors entraîneur de l’équipe de France espoirs, au sujet de Nicolas Anelka. L’équipe Magazine, 9 décembre 2000

« Qu'il s'agenouille devant moi, s'excuse d'abord et après je réfléchirai. »
(Nicolas Anelka, rejetant une convocation de Jacques Santini, sélectionneur de l'Equipe de France de 2002 à 2004) 
Paris-Match, 14 août 2003

« [Raymond Domenech] dit qu’il prend les meilleurs en équipe de France et il ne le fait pas. C’est tout. Tant qu’il y aura des sélectionneurs bizarres qui penseront plus au caractère du joueur ou à son signe astrologique qu’à sa façon de jouer au football, je ne jouerai pas en sélection. »
Nicolas Anelka. Le Monde, 26 mai 2005

« Domenech est un gars tranquille. On restait sur un malentendu mais on a bavardé. Il m'a dit : "Ne parlons pas du passé, ni de tes déclarations. Je ne te jugerai que sur le terrain." J'étais convaincu qu'il ne me rappellerait jamais. Je me suis trompé. »
Nicolas Anelka. JDD, 18 décembre 2005

« A chaque fois que j'ai eu des problèmes avec des sélectionneurs, c'est parce qu'il n'y avait pas de dialogue. Quand j'ai eu un problème avec Santini, on ne s'était pas parlé, hormis cinq minutes dans un vestiaire. Il m'avait dit des choses, mais ses choix étaient en contradiction avec son discours. Jacquet, je l'ai eu vite fait, donc on ne s'est pas vraiment parlé. Roger Lemerre, lui, est une personne spéciale. C'est difficile de dialoguer avec lui. Un coup, il dit "tu", un coup, il dit "vous"... Tu ne comprends pas pourquoi. Pour moi, tu ne dis pas "tu" quand tout va bien et "vous" quand tout va mal... »
Nicolas Anelka. L'Equipe, 3 janvier 2006

« Avec Domenech, je communique, j'échange. »
Nicolas Anelka. JDD, 18 mars 2007

« Je reste persuadé que j’ai plus été écarté à cause de mon caractère que de mon jeu. Avec le temps, les gens ont fini par me percevoir différemment car je m’exprime plus. Je montre qui je suis vraiment. On me comprend mieux. »
Nicolas Anelka. L'Equipe, 26 mars 2007

« Bizarrement, [les entraîneurs] avec qui j'ai eu des soucis sont tombés dans l'oubli. »
« Raymond Domenech est un bon sélectionneur et c'est un homme courageux. Nous avons des discussions franches avec lui. »
Nicolas Anelka. VSD, 23 décembre 2009


Epilogue : le journal L'Equipe révèle qu'à la mi-temps du match de coupe du monde France-Mexique, Nicolas Anelka aurait insulté Raymond Domenech en ces termes : « Va te faire enculer, sale fils de pute. » Ecarté de l'équipe de France, il ne reviendra plus jamais en sélection.

mercredi 16 juin 2010

Nicolas Anelka aime-t-il le bleu?


« Mon seul regret, c’est d’avoir manqué la Coupe du Monde 1998. Tout mon parcours en bleu est bizarre : en 1998, j’ai fait le doublé avec Arsenal mais pas la coupe du Monde. Ensuite, j’ai joué au Real Madrid, le meilleur club du monde, mais je n’ai pas été sélectionné de la saison… Moi je vis très bien sans l’équipe de France et ce n’est pas elle qui m’a apporté ce que j’ai aujourd’hui. »
Le Monde, 26 mai 2005

« Je pense à mes performances avec City [Manchester City, son club de l'époque] sur le terrain. Après être sélectionnable ou pas, ce n'est pas le problème. »
 L'Equipe, 30 octobre 2004

« Aujourd'hui, je n'ai pas besoin de l'équipe de France. »
« En France, on est jaloux de ma réussite. Je n'aime pas la mentalité française, où ceux qui m'insultent sont les mêmes qui me demandent des autographes. Et puis l'opinion des autres, je m'en moque. Ma famille et mes proches savent comment je fonctionne, que je rigole tout le temps. Ils m'acceptent tel que je suis, c'est ce qui compte. »
 Paris-Match, 14 août 2003

samedi 12 juin 2010

No limit


« Le sport est le dispositif qui exporte et planétarise l'âme de l'Occident moderne : la haine de la limite. Il ne se contente pas d'exporter le goût de la consommation. Il ne se contente pas d'exporter la publicité jusque dans les zones les plus déshéritées. Il ne se contente pas d'exporter le spectacle télévisuel des affrontements sportifs. Il exporte notre âme, à nous Occidentaux modernes. »

Robert Redecker, Philosophe. Le Monde, 12 juin 2010