« J’ai toujours vouvoyé Jacques, jusqu’à employer des expressions sans utiliser le « vous » ou le « tu ». Jacques Fouroux nous a fait vivre notre passion dans l’excès. Il avait une capacité exceptionnelle à gérer l’instant, un peu moins à structurer un projet. C’était déroutant, mais c’était vivant. Il était capable d’aller chercher en nous ce que nous ne soupçonnions même pas. Un jour en Argentine, Jean-Pierre Garuet s’était fait une déchirure. Jacques :
« Garuche, alors ? »
« Je peux pas marcher… »
« Alors cours ! »
Et Garuet s’est mis à courir. Jacques était un magicien des mots. (…) Personne ne l’a égalé, et on ne l’égalera jamais. Jacques était un vrai généreux. Il bossait et il a ouvert le monde de l’entreprise à notre génération. C’est grâce à lui qu’on a quitté le bistrot, l’emploi à la ville, le magasin de sport. Il nous a ouverts au monde. »
Pierre Berbizier au sujet de Jacques Fouroux. L’Equipe Magazine, 27 août 2011
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