« Mertens prenait toujours son quart de champagne, à 5 kilomètres de l’arrivée, le plus glacé possible. Anquetil, lui, en buvait parce qu’il s’emmerdait un peu dans le peloton… Avant cette mode, c’était plutôt la bière qu’on utilisait. Vingt morceaux de sucre dans le bidon, une bière fraîche dessus, et hop ! Un vrai sirop… C’était utile en cas de fringale, mais on finissait complètement beurré, le sucre multipliant l’effet de l’alcool. Et ça ne tenait que 5 kilomètres. »
lundi 5 août 2013
Roulez bourré plutôt que dopé
jeudi 18 juillet 2013
Un café sinon rien
« Il faut être un imbécile ou un faux-jeton pour s’imaginer qu’un cycliste professionnel qui court 235 jours par an peut tenir le coup sans stimulants. »
mardi 2 juillet 2013
L'omerta du peloton
« [Le dopage dans le cyclisme] a complètement disparu [en 1986]. Seuls quelques fous avalent encore des amphés. C’est une fausse querelle : certes, des types ont forcé, mais on a généralisé. Le vélo s’est acquis sur ce plan-là une réputation injuste, par rapport à ce qui se passait dans les autres sports. Aux jeux Olympiques de Rome, l’entraîneur de l’équipe de France d’aviron m’avait raconté qu’il donnait des excitants à ses huit rameurs pour aligner leurs rythmes cardiaques sur le même tempo et leur permettre de mieux synchroniser leurs coups de pelle… On n’obtient pas ça avec deux cafés crème ! Les cyclistes auraient pu raconter ce qui se passait ailleurs, mais les pelotons observent sur certains points une règle de silence aussi rigoureuse que la loi du Milieu. Le type qui trahit le paye toujours. Les autres le snobent. »
dimanche 9 juin 2013
La défaite sportive, c'est la vie
« Quand tu sauves un môme, tu te prends pour le Bon Dieu. En revanche, si l’un de tes patients meurt, tu prends une sacrée claque. En sport, tu peux accepter la défaite. A la limite, je dirai que c’est fait pour ça. Mais en médecine, c’est dur. Des fois, tu crois que tu as maîtrisé tous les paramètres et puis ça ne marche pas ».
Philippe Boisse, escrimeur et radiologue. L’équipe, 24
décembre 1983.
samedi 1 juin 2013
Ego, set et match
" Pour être un champion, il faut avoir en soi ce côté noir, impitoyable. Si vous ne l'avez pas, ce n'est même pas la peine d'imaginer devenir le meilleur joueur du monde. Votre ego doit être surdimensionné. Mais cultiver ce genre de mentalité est devenu si difficile dans ce monde soumis au politiquement correct, où l'on cherche plutôt à tuer les ego qu'à les galvaniser, qu'il n'y a pas, pour l'heure, de jeunes joueurs capables de se transformer en vrais killers."
lundi 27 mai 2013
Le bon coup Toulonnais
« Quand on a couché avec Miss Monde, on est content aussi avec Miss France. »Mourad Boudjellal, président du RC Toulon, après sa victoire en coupe d’Europe et avant la finale du Top 14. Le Parisien, 27 mai 2013.
vendredi 24 mai 2013
Les marins, pas machos
« On imagine que la voile est un milieu de machos, de misogynes. Alors que les gens sont des hypersensibles qui ont tous du mal à vivre dans le monde matérialiste qu’on a à terre. Ce sont des gens qui adorent les femmes. Je ne connais aucun macho dans les gens qui naviguent. Aucun. »
Florence Arthaud. L’équipe magazine, 22 avril 1989.
mardi 21 mai 2013
La vie de champion
« Si je m’étais appliqué à vivre comme on me le conseillerait parfois, je ne serai jamais devenu un champion : je le sais, j’ai essayé ».
Jacques Anquetil. L’équipe, 29 mars 1967.
vendredi 17 mai 2013
La notion de combat au rugby
« Au rugby comme dans la vie, il y a deux combats :
celui des salauds et celui des hommes. Rien n’est plus facile que d’être un
beau salaud sur un terrain, de donner un coup de pied dans la tête du joueur
qui est à terre. Mais il y aussi le combat d’hommes dans toute sa noblesse :
un joueur de soixante kilos qui renverse et catapulte celui qui dépasse le
quintal ».
Pierre Albaladejo. Libération, 17 novembre 1986.
vendredi 10 mai 2013
Les bonnes cuvées du foot
« Le foot, c’est comme le vin. Il est facile d’aimer un Manchester United-Real Madrid. Mais moi, j’ai aussi du plaisir à voir un match entre gamins de douze ans. Avec un petit cru, c’est pareil, ça peut-être formidable. »
Guy Roux. L’équipe magazine, 17 mai 2003
mercredi 8 mai 2013
Bourre-pifs et presse-burnes en mêlée
« Les Français étaient réputés pour vous prendre les
couilles, vous les tordre, vous faire des fourchettes (…) En revanche dans les
mêlées, on faisait partir les coups de poing pour énerver les Français, les faire disjoncter. Comme ça, ils
oubliaient de jouer au rugby. »
Will Carling, rugbyman anglais. L’équipe magazine, 23 février 2013
mardi 30 avril 2013
Le cyclisme, ça creuse
« Un homme qui court tous les jours peut manger et
boire ce qu’il veut ».
Jacques Anquetil. L’équipe, 27 septembre 1966.
jeudi 18 avril 2013
Bêtes de sexe
« Autrefois taboues, beaucoup de coureurs déclarent aujourd’hui qu’ils ont besoin de relations physiques, autrement dit sexuelles. Cela dépend des comportements et des personnes. Pour certains, ils ont la nécessité d’assouvir ces besoins quotidiennement. Soit avec leurs femmes, qui viennent de plus en plus fréquemment les soirs d’étape ; soit en faisant jouer leurs charmes dans les hôtels, le soir. Parfois, c’est deux ou trois fois par semaine. Parfois moins. Ils ne s’en cachent pas. En tous les cas, il est rare de côtoyer des coureurs qui n’ont pas au moins besoin d’une relation pendant le Tour, une relation que j’appellerais « brute », un peu sauvage, sans contrôle, presque animale. »
Patrick Nédelec, Medecin sur le Tour de France. L’Humanité, 22 juillet 1993
mardi 9 avril 2013
A trouer le cul
« Si l'on veut m'accuser de me doper, ce n'est pas difficile, il suffit de regarder mes fesses, ce sont de véritables écumoires. »
Jacques Anquetil, cycliste. Le Monde, 1967
vendredi 5 avril 2013
In football veritas
« Tout ce que je sais de plus sûr à propos de la moralité et des obligations des hommes, c’est au football que je le dois. »
Albert Camus
samedi 23 février 2013
La plus belle des arènes
« Franchement, je n’ai rien vécu de plus fort dans ma
vie de rugbyman que ces empoignades avec les français. Au Parc des Princes,
surtout. Quel stade ! Quelle violence ! Le stade de France, ça n’a
rien à voir. Aucune intensité ne se dégage de cette enceinte (…). Gagner au
Parc… c’est le pied absolu. »
Will Carling, rugbyman anglais. L’équipe magazine, 23 février 2013
vendredi 22 février 2013
Racisme ordinaire
« Si je voulais porter plainte contre X pour injure raciale, je pourrais le faire n’importe où en France et je passerais mon temps dans les commissariats. »
Steeve Elana, gardien du LOSC. L’Equipe, 22 février 2013
jeudi 14 février 2013
L'art de la passe
«Mes joueurs, je les paie plus cher que mes maîtresses. Et mes maîtresses au moins, elles me régalent la chique.»
Louis Nicollin. Midi-Libre, 24 avril 2007
Louis Nicollin. Midi-Libre, 24 avril 2007
vendredi 18 janvier 2013
Saw VI
«Bah, je me mets à la place du président du Paris Saint-Germain qui a un budget de je ne sais pas combien, quand il voit celui de Montpellier, il doit se poignarder le cul avec une saucisse le mec. Et encore avec une saucisse, ça ne fait pas trop mal. »
Louis Nicollin, février 2010
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