« Avec lui, c’est Noël toute l’année. Il a souvent les boules quand je le sors en cours de match : il ne se rend pas compte qu’il a ruiné les autres. La preuve, tous ceux qui le remplacent marquent. Tony est un cadeau permanent, capable du meilleur comme du pire. »
« Je ne vois plus l’avenir du cyclisme. J’ai l’impression qu’il va mourir de son dopage. C’est un malaise terrible. Assainir, d’accord, mais pourquoi cette volonté de tout démolir ? Croyez-vous que le dopage est arrivé d’un seul coup ? Moi, j’ai été battue par des filles préparées et qui connaissaient les systèmes d’hyperoxygénisation. Mais je n’ai jamais été dupe. »
Le Figaro, 3 octobre 1998
« J'ai vécu sur un vélo en fait. Quand j'étais petite, j'allais à l'école à vélo. J'ai un peu inventé le VTT avec ma copine qui habitait de l'autre côté du champ. On était des gamines de la campagne, on prenait le vélo pour faire des balades. On aimait ça. Vers dix à douze ans, on était déjà sur les routes. »
L’Equipe, 10 août 2008
(Sur sa carrière entre les jeux Olympiques de Los Angeles 1984 et ceux de Séoul en 1988)
« Il suffisait que je contrôle la course pour dire : c'est moi qui gagne. J'étais routière-sprinteuse. Je me mettais devant et personne ne me remontait. C'était assez jouissif ».
L’Equipe, 10 août 2008
« Le vélo, c'est une hygiène de vie. J'ai une image de pro, toujours la tête dans le guidon, alors qu'en fait il y a des jours où j'allais rouler à six heures du soir parce que je suis allée faire des courses ou qu'on a regardé le Tour à la télé. Mais c'est vrai que dans le cervelet, en arrière-plan, il y a tout le temps le vélo. La qualité de vie qui en découle me plaît. Je suis à cent pour cent dans cette démarche de toujours avoir l'intégrité corporelle qui me permette une perf. C'est intéressant, le côté performance. Je n'ai pas couru après les Jeux Olympiques. Au contraire, c'est le fait qu'il y ait cet objectif-là qui m'a permis de m'entraîner avec plaisir, de ne pas me dire que je vais rouler pour ne pas grossir ».
L’Equipe, 10 août 2008
« Je reste en marge, mais j’avoue que j’aime bien me faire remarquer. Je suis quand même une femme de spectacle. »
L’Equipe Magazine, 1er novembre 2008
« En fait, j’ai toujours manqué de confiance en moi, et d’ailleurs, je ne sais pas si c’est bien d’être confiant. En vélo, même en tête avec une minute d’avance, je me disais toujours que le pire pouvait arriver. »
« J'avoue des absences sur la carrière de Fabien. Ca fait combien d'années qu'il entraîne? A-t-il fait un parcours intéressant? Il a gagné beaucoup de titres? Moi, je pense qu'il fait du bon boulot à la télé. » Guy Novès, entraîneur du Stade Toulousain, au sujet de Fabien Galthié. L'Equipe, 30 mai 2011
« Le foot se joue avec du poil aux pattes et au menton. Il n’est pas prévu pour les femmes journalistes. La preuve : elles ne peuvent entrer dans le vestiaire et assister au spectacle de quatorze sexes qui plongent dans une piscine. »
« A notre époque, le rugby, c’était encore confidentiel, même avec le bon Roger Couderc. (…) Nous les joueurs, on était tellement heureux de participer, de se retrouver. Bien sûr, il valait mieux gagner et on faisait tout pour, mais, si on perdait, eh bé on te faisait péter une bonne troisième mi-temps, à Paris, chez Tony, rue Princesse, et ça remettait les choses en place, avec le foie en vrac. Il faut comprendre que monter à Paris, y jouer un match du Tournoi, ça, pour un gars de la campagne comme moi, c’était du sucre d’orge. »
« J’ai souhaité créer cette rencontre entre la bourse et le football. Même si la dépression économique ne facilite guère cette union, le football professionnel génère des flux et des investissements. Il doit prendre le virage du privé et ne plus dépendre des subventions de l’Etat. Si je n’avais pas cherché à valoriser l’OL par cette entrée en Bourse, le foot français serait tombé à un niveau de désintérêt pour les investisseurs. On a été critiqués. Mais cette logique libérale a permis aux clubs de Ligue 1 de se doter de vrais actionnariats industriels. »
Jean-Michel Aulas, président de l’Olympique Lyonnais. Le Monde, 13 décembre 2011
L'argent public, Jean-Michel Aulas y a eu pourtant recours à quelques reprises.
Quelques unes des meilleures tirades de George Best (1946-2005), réputé pour ses talents de footballeurs, certes, mais aussi pour son addiction à l'alcool et aux femmes.
« Si j'avais eu le choix entre mettre dans le vent toute la défense de Liverpool, puis lui claquer un but de vingt-cinq mètres dans la lucarne, ou en caser un dans les cages de Miss Monde, j'aurais eu dû mal à choisir. Heureusement, j'ai pu faire les deux. »
« J’ai arrêté de boire mais juste quand je dors »
« J’ai arrêté les femmes et l’alcool en 1969 – Ce furent les pires vingt minutes de ma vie. »
(A propos de David Beckham) « Il ne peut pas tirer avec son pied gauche, il ne peut pas faire de tête, il ne peut pas tacler et il ne marque pas beaucoup de buts. A part ça, il est très bien. »
« J'avais une maison au bord de la mer. Mais pour aller à la plage, il fallait passer devant un bar. Je n'ai jamais vu la mer. »
« J’ai dépensé beaucoup d’argent en alcool, nanas et voitures de sport. Le reste, je l’ai juste foutu en l’air. »
« L’an dernier, Rama Yade, alors secrétaire d’Etat aux sports, avait organisé les Assises du sport et du développement durable. On a mesuré le chemin qui restait à parcourir et les résistances qui s’exerçaient. J’avais été estomaquée par le discours de clôture de la secrétaire d’Etat, qui nous avait promis un changement des pratiques, mais qui avait ajouté que l’idée d’un circuit de F1 dans les Yvelines allait être un fabuleux projet pour la France… Alors que c’était une zone de captage d’eau potable et dévolue à l’agriculture biologique. »
Isabelle Autissier. L’Equipe magazine, 4 juin 2011
A l’issue d’un Galles-France (9-8) en 1966, les joueurs français en pleine troisième mi-temps s’amusent à faire tomber le casque d’un bobby.
« A la troisième fois, il en a eu marre, c’est humain. A cet instant, les gros sont sortis de boîte, avec toute la famille Spanghero. Une bagarre hallucinante a commencé. Benoît Dauga prenait les mecs les uns après les autres, ils tombaient de partout. Tous les flics de la ville sont arrivés, on a fini par se faire embarquer. Le ministre Roger Frey vient nous sortir d’affaire. Nous nous excusons et, là, Guy Boniface se met à hurler : « Je ne m’excuserai pas, ils m’ont cassé ma montre, c’était un cadeau ! » Et c’est reparti dans le commissariat ! »