« Je n’aime pas les sports en chambre… Je veux dire ceux qui se pratiquent coincés dans un stade. Le cyclisme, c’est dehors, dans les rues, au milieu des gens. C’est populaire. Au foot, les mecs n’ont pas le droit de mettre les mains : c’est des handicapés… J’ai toujours établi un rapport entre l’écriture et le vélo. C’est une dramaturgie. Oui, il y a un rapport avec la littérature populaire. Il y a des trahisons, des héros lamentables, des stratégies, des mecs qui pleurent sur la route : c’est des prolos. Quand j’écris, c’est moi qui pédale. Personne ne m’emm… »
Jean-Bernard Pouy, écrivain. L’Humanité, 28 octobre 2011