« Colombes, pour moi, reste un stade mythique, monumental et familial. On descendait du car, on passait entre les supporters qui nous tapaient sur l’épaule. Pareil quand on sortait s’échauffer. Après, on prenait une chope de bière avec eux. Quand on a joué notre dernier match à Colombes, en 1972, contre l’Angleterre (37-12), j’ai dit : « On ne peut quitter un stade comme ça que sur un match extraordinaire. » On a marqué six essais. Longtemps après, j’y suis retourné. La tribune avait été démolie, j’avais les larmes aux yeux… Le parc des Princes était chaleureux. On était passé de la 2 CV à la Rolls mais certaines gens préfèrent les 2 CV. C’était mon cas. »
Walter Spanghero. L’équipe, 6 octobre 2007