« Aujourd’hui, les coureurs se mettent des pains comme les boxeurs, mais quand ils accélèrent, il n’y a plus de gaz. En plus, la télé réalise des gros plans d’une grande qualité avec sa nouvelle caméra suspendue à la moto, et on voit des visages qui souffrent. Moi, quand je courais, Luc Leblanc me mettait des sacs comme cela dans le Dauphiné. Je m’accrochais à mort, et quand il se retournait, je faisais semblant d’être bien. Plus moyen de bluffer. Si j’étais directeur sportif, je ne conduirais pas, je regarderais la télé. »
Charly Mottet, ancien cycliste. L’équipe, 21 juillet 2008