jeudi 18 avril 2013

Bêtes de sexe

« Autrefois taboues, beaucoup de coureurs déclarent aujourd’hui qu’ils ont besoin de relations physiques, autrement dit sexuelles. Cela dépend des comportements et des personnes. Pour certains, ils ont la nécessité d’assouvir ces besoins quotidiennement. Soit avec leurs femmes, qui viennent de plus en plus fréquemment les soirs d’étape ; soit en faisant jouer leurs charmes dans les hôtels, le soir. Parfois, c’est deux ou trois fois par semaine. Parfois moins. Ils ne s’en cachent pas. En tous les cas, il est rare de côtoyer des coureurs qui n’ont pas au moins besoin d’une relation pendant le Tour, une relation que j’appellerais « brute », un peu sauvage, sans contrôle, presque animale. »
Patrick Nédelec, Medecin sur le Tour de France. L’Humanité, 22 juillet 1993

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